NON, vous ne rêvez pas j'ai ajouté un copié-collé (en italique comme toujours dans ces cas là) d'un article dans Le Monde . Il indique que la 'Fédération des conseils de parents d'élèves organise du 8 au 20 octobre une opération de sensibilisation'.
"Une cause perdue, la lutte contre les cartables trop lourds ? Pas pour la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), qui organise, du 8 au 20 octobre, une pesée des besaces et autres sacs à dos à l'entrée des collèges et des écoles. L'objectif est d'obtenir l'instauration d'un projet de santé publique de lutte contre le mal de dos avec un volet sur le poids des cartables.
Année après année, les fédérations de parents d'élèves soulèvent le problème. Mais, à l'exception de quelques initiatives départementales ou locales, les établissements s'intéressent peu au sujet se limitant, dans le meilleur des cas, à installer dans l'établissement des casiers pour les demi-pensionnaires.
Pourtant, dès octobre 1995, une note du ministère de l'éducation nationale préconisait que des " solutions pratiques soient mises en oeuvre pour aboutir à une réduction du poids des cartables qui ne devrait pas dépasser 10 % du poids moyen des élèves ". Las, à la rentrée 1996, une opération de pesée organisée par la FCPE faisait état de sacs atteignant jusqu'à 20 % et même 25 % du poids des enfants, soit l'équivalent pour un adulte (de 80 kg) d'une valise de 20 kg à transporter dans ses déplacements quotidiens.
En août 1997, une note de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'enseignement scolaire, préconisait de restreindre les demandes de fournitures scolaires aux strictes nécessités pédagogiques et de limiter les déplacements des élèves au sein de l'établissement. Dix ans plus tard, c'est au tour de Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale, de s'emparer du sujet qui, a-t-il affirmé mi-septembre, sera " traité avant la fin du mois d'octobre " grâce, notamment, à " un rappel à l'ordre ".
Insuffisant pour la FCPE. " Nous voulons une loi qui protège les élèves comme on protège les salariés et qui interdise que le poids des cartables excède 10 % du poids des enfants ", explique Jean-Jacques Hazan, secrétaire général à la fédération.
" Avec des cartables trop lourds et une mauvaise posture en classe, les enfants subissent des pressions répétées sur les mêmes muscles et articulations, ce qui occasionne des microlésions qui, par la suite, peuvent entraîner des lombalgies de l'adulte jeune ", explique Daniel Ribaud-Chevrey, kinésithérapeute et président de l'association Grandir en France, une émanation de la FCPE. C'est entre 9 et 14 ans, période de forte croissance, que les enfants sont les plus vulnérables. En effet, l'ossification des vertèbres ne s'achève que vers l'âge de 15 ans. " Sous l'excès de poids, les filles augmentent leur cambrure lombaire et les garçons leur cyphose dorsale ", poursuit M. Ribaud-Chevrey.
Pourtant, des solutions existent, comme le doublement des collections de manuels pour en garder un jeu à la maison. Ainsi, sous la pression répétée des associations de parents, certains conseils généraux l'ont fait alors même que l'achat des livres scolaires incombe au budget de l'Etat.
C'est le cas, par exemple, en Saône-et-Loire, pour les élèves de 6e du public depuis 2006 et de 5e depuis cette rentrée. Au total, l'opération a coûté quelque 685 000 euros à amortir sur la durée de vie des manuels, de trois à cinq ans selon le renouvellement des programmes. " Ceci a permis d'alléger les cartables d'environ 2,6 kg ", explique Alice Besseyrias, vice-présidente (PS) du conseil général en charge de l'éducation et ancienne principale de collège.
Ici et là, des chefs d'établissement s'attellent réellement au problème, comme Philippe Prévot, du collège Daniel-Argote, à Orthez (Pyrénées-Atlantiques). Ce principal, ancien professeur d'éducation physique, a combiné tout un ensemble d'astuces pour venir à bout du problème. Tout d'abord, il a fait installer, en 2004, des casiers pour les élèves en demi-pension. Mais comme ceux-ci, pressés de jouer en récréation, ne les utilisaient pas systématiquement pour alléger leurs sacs, il a ajouté, en 2005, un doublement des livres pour les classes de 6e. Depuis 2006, les élèves ont un classeur commun pour les maths et la technologie d'une part, et pour la physique et les sciences de la vie et de la Terre d'autre part. Enfin, à cette rentrée, une partie des enseignants a accepté que les élèves utilisent en classe un manuel pour deux. "
"Une cause perdue, la lutte contre les cartables trop lourds ? Pas pour la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), qui organise, du 8 au 20 octobre, une pesée des besaces et autres sacs à dos à l'entrée des collèges et des écoles. L'objectif est d'obtenir l'instauration d'un projet de santé publique de lutte contre le mal de dos avec un volet sur le poids des cartables.
Année après année, les fédérations de parents d'élèves soulèvent le problème. Mais, à l'exception de quelques initiatives départementales ou locales, les établissements s'intéressent peu au sujet se limitant, dans le meilleur des cas, à installer dans l'établissement des casiers pour les demi-pensionnaires.
Pourtant, dès octobre 1995, une note du ministère de l'éducation nationale préconisait que des " solutions pratiques soient mises en oeuvre pour aboutir à une réduction du poids des cartables qui ne devrait pas dépasser 10 % du poids moyen des élèves ". Las, à la rentrée 1996, une opération de pesée organisée par la FCPE faisait état de sacs atteignant jusqu'à 20 % et même 25 % du poids des enfants, soit l'équivalent pour un adulte (de 80 kg) d'une valise de 20 kg à transporter dans ses déplacements quotidiens.
En août 1997, une note de Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'enseignement scolaire, préconisait de restreindre les demandes de fournitures scolaires aux strictes nécessités pédagogiques et de limiter les déplacements des élèves au sein de l'établissement. Dix ans plus tard, c'est au tour de Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale, de s'emparer du sujet qui, a-t-il affirmé mi-septembre, sera " traité avant la fin du mois d'octobre " grâce, notamment, à " un rappel à l'ordre ".
Insuffisant pour la FCPE. " Nous voulons une loi qui protège les élèves comme on protège les salariés et qui interdise que le poids des cartables excède 10 % du poids des enfants ", explique Jean-Jacques Hazan, secrétaire général à la fédération.
" Avec des cartables trop lourds et une mauvaise posture en classe, les enfants subissent des pressions répétées sur les mêmes muscles et articulations, ce qui occasionne des microlésions qui, par la suite, peuvent entraîner des lombalgies de l'adulte jeune ", explique Daniel Ribaud-Chevrey, kinésithérapeute et président de l'association Grandir en France, une émanation de la FCPE. C'est entre 9 et 14 ans, période de forte croissance, que les enfants sont les plus vulnérables. En effet, l'ossification des vertèbres ne s'achève que vers l'âge de 15 ans. " Sous l'excès de poids, les filles augmentent leur cambrure lombaire et les garçons leur cyphose dorsale ", poursuit M. Ribaud-Chevrey.
Pourtant, des solutions existent, comme le doublement des collections de manuels pour en garder un jeu à la maison. Ainsi, sous la pression répétée des associations de parents, certains conseils généraux l'ont fait alors même que l'achat des livres scolaires incombe au budget de l'Etat.
C'est le cas, par exemple, en Saône-et-Loire, pour les élèves de 6e du public depuis 2006 et de 5e depuis cette rentrée. Au total, l'opération a coûté quelque 685 000 euros à amortir sur la durée de vie des manuels, de trois à cinq ans selon le renouvellement des programmes. " Ceci a permis d'alléger les cartables d'environ 2,6 kg ", explique Alice Besseyrias, vice-présidente (PS) du conseil général en charge de l'éducation et ancienne principale de collège.
Ici et là, des chefs d'établissement s'attellent réellement au problème, comme Philippe Prévot, du collège Daniel-Argote, à Orthez (Pyrénées-Atlantiques). Ce principal, ancien professeur d'éducation physique, a combiné tout un ensemble d'astuces pour venir à bout du problème. Tout d'abord, il a fait installer, en 2004, des casiers pour les élèves en demi-pension. Mais comme ceux-ci, pressés de jouer en récréation, ne les utilisaient pas systématiquement pour alléger leurs sacs, il a ajouté, en 2005, un doublement des livres pour les classes de 6e. Depuis 2006, les élèves ont un classeur commun pour les maths et la technologie d'une part, et pour la physique et les sciences de la vie et de la Terre d'autre part. Enfin, à cette rentrée, une partie des enseignants a accepté que les élèves utilisent en classe un manuel pour deux. "
Martine Laronche
www.fcpe.asso.fr/
www.fcpe.asso.fr/
Xavier Ballesio de la FCPE n'était pas très sensible à ce projet. Mais ce sujet me tient profondemment à coeur et je voudrais organiser quelque chose de similaire. Il a bien voulu se rallier à moi et conjuguer nos forces. Super!
J'ai pensé à une façon de procéder différente de celle exposée ci-dessus.
Semaine 1 ...... Pesée des cartables ..... le lundi
Semaine 2 ...... Pesée des cartables ..... le mardi
Semaine 3 ...... Pesée des cartables ..... le mercredi
Semaine 4 ...... Pesée des cartables ..... le jeudi
Semaine 5 ...... Pesée des cartables ..... le vendredi
La peseé se fera le matin, à la rentrée.
Quatre indications sont relevées:
- garçon ou fille
- Niveau 6/5/4/3
- Poids du cartable
- Poids du collégien.
Chaque jour est ainsi testé, en facilitant la mobilisation des parents. J'indique ces éléments sur le blog pour provoquer vos réactions...
1 commentaire:
C'est une bonne démarche, mais peut être lourde à mettre en oeuvre.Il faut une présence tous les matins de 7h30 à 8h00 et /ou le soir 16h30/17h30. Je suis partant pour un ou deux matins.
@ plus, Antoine
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